[avhamazon locale=”FR” asin=”2501049837″ linktype=”text” picsize=”medium”] ne fait pas partie du Personal MBA, et je l’ai lu avant de connaitre ce principe (merci @Nat).
Je vais donc en parler rapidement et passer à autre chose parce que :
- ce n’est pas le livre du siècle (et il n’a pas sa place dans le PMBA)
- d’après Rework (qui est dans le PMBA) : il faut agir vite et passer à autre chose pour garder l’inertie.
Résumé partiel et partial
1. Ne frappez pas dans un chien
L’auteur aborde la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) en expliquant comment le cerveau fonctionne.
En gros : nous ne pouvons pas imaginer d’action “négatives” (non pas moralement négative, mais plutôt des anti-actions).
Par exemple : si je vous dis “Ne frappez pas dans ce chien”, vous ne pouvez pas imaginer l’action. Tout ce que vous pouvez imaginer c’est : vous et un chien à côté avec les mains dans les poches, ou le carressant, etc…
Application pratique : dans une lettre de motivation il ne faut pas écrire : “N’hésitez pas à me contacter” mais “Contactez-moi”. Parce que votre lecteur imaginera avec une meilleure impression l’action de vous contacter plutôt que de ne pas hésiter.
De même ne dites pas : “pas de problème”, mais “avec plaisir”. Enfin vous voyez le tableau.
2. Ayez l’air idiot
Nicholas Boothman propose des exercices. Le problème c’est qu’on lit vite et que les exercices on les oublie. Revenir ensuite dessus volontairement une fois le bouquin fini n’est pas très intéressant.
Beaucoup d’exercices vont vous donner l’air idiot, mais en général c’est dans sa salle de bain qu’il faut les faire.
Par exemple : baladez-vous dans les couloirs de votre entreprise le matin. En passant dire bonjour pensez que vous êtes un éléphant. Le lendemain, pensez que vous êtes un guépard. Le 3ème jour une dinde plumée(NDLR), etc.. Le but est de se rendre compte que la façon de nous percevoir change notre comportement. Pas fulgurant.
J’ai testé, mais j’ai oublié de le faire juste dans ma tête. J’ai été viré.
3. Soyez toujours prêt (comme un scout) :
Ce chapitre reste du bon sens, mais c’est sympa de le relire : préparez au maximum vos entretiens, rendez-vous, négociations, etc… Le plus prêt des deux prend l’ascendant dans une négociation. Donc arrive à convaincre plus vite.
4. Mettez des baskets rouges
Boothman s’amuse pendant plusieurs chapitres à vous encourager à changer votre apparence pour faire passer un message. Le but est de paraitre autoritaire mais abordable.
Par exemple : il met une veste, une chemise impeccable (c’est lui qui le dit). Mais pour contrebalancer ce côté sévère il met des baskets rouges et un jean. Faut aimer.
5. Soyez américain
Le livre est très américain : sourire et expérience personnelle avant toute explication. Parfois il faut suivre. C’est sympa dans beaucoup de livre, mais là ça devient lourd.
6. Trouvez un slogan qui claque
Comme pour la lessive, il vous faut un slogan. Pas seulement pour vous vendre d’aillerus, mais pour trouver une motivation à votre travail. Lorsque vous perdez patience au boulot demandez-vous : “est-ce que je concrétise mon slogan en ce moment?”.
J’étais sceptique et pourtant ça marche. Grâce à lui j’ai cherché et trouvé mon slogan : “Réconcilier l’Homme et la machine”. Si dans mes développement, les interfaces que je code sont trop compliquée, trop moche, inutilisable, je dois me poser des questions. Je ne fais pas ce que j’aime faire. Donc je perd ma motivation.
7. Conclusion
- 2 minutes c’est le temps que vous avez pour faire bonne impression et vaincre les préjugés.
- Une bonne petite introduction sur la PNL qui a éveillé ma curiosité.
- Lu en français mais écris en anglais. Donc un style peu léger.
- Des passages me restent en mémoire, et certains conseils fonctionnent : c’est bon signe.
Et Vous ? Faites-vous attention à votre apparence et vos mots ? Arrivez-vous à lire les livres anglo-saxon qui imposent des exercices idiots ?
Je te trouve un peu sévère, je garde du livre quelques astuces que j’essaye toujours d’appliquer. Celle qui m’a marqué c’est : “Lors d’une première rencontre avec quelqu’un : sourire franchement et regarder la personne dans les yeux”. C’est facile et ça a un effet déterminant.
Sinon, dans le style de l’exercice 2 je te conseille un exercice que j’avais déjà fait dans un cours de communication :
Écris tous les chiffres de 1 à 10 sur 10 bouts de papiers. Tire en un au hasard un matin. Les chiffres représentent la confiance en toi et le rayonnement que tu auras sur les autres. Si tu tires 1 tu seras totalement effacé tu te tairas si quelqu’un parle et tu te dévaloriseras toute la journée en te comparant négativement aux autres. Si tu tires 10 au contraire tu seras sure de toi, tu imposeras ta paroles et tu te sentiras supérieure aux autres.
C’est très intéressant et ça permet de se rendre compte qu’en effet la façon de nous percevoir change notre comportement.
C’est vrai. Je suis sévère. Mais comme tu le dis : le livre rassemble des astuces. Je pratique souvent celle de chercher à connaitre la couleur des yeux de tout ceux que je rencontre. Ou bien simplement le coup du sourire, ou de ne pas croiser les bras….
J’aime bien aussi regarder quelqu’un en faisant “oui” de la tête très discrètement pour qu’il dise oui à son tour à ma question. Mais là aussi je reproche au livre un côté manipulateur.
Comme un bon français, j’aurais aimé encore un peu plus d’explications derrière ces astuces. Cela m’aurais permis de mieux les adapter à mes situations et pouvoir en trouver d’autres. Un peu dans l’idée de “Donnez un poisson à un homme et il mangera un jour, apprenez lui à pécher et… il videra l’océan et provoquera des dégradations dans l’éco-système”.
Article hilarant et par conséquent NSFW (Not Safe For Work). J’ai été viré.
Je fais attention à mon apparence, mais infiniment moins qu’à mes faits et gestes. Toute mon attitude consiste à évoquer le respect pour mes interlocuteurs et inversement, le tout sans hypocrisie ni hiérarchie. Ca marche et invite à des relations plus vraies.
Je lis beaucoup de livres “à l’américaine” (en anglais). Je les lis surtout pour trouver une inspiration, et me cultiver. Je ne fais que très rarement les exercices, mais j’y vois pourtant du bien, je fais confiance aux auteurs. La plupart du temps ils m’aident à donner du sens à des sentiments flous que j’avais avant : mais pourquoi je travaille sans parler à personne (ROWE), veux-je vraiment partager sans recevoir (Never Eat Alone).
En revanche je refuse souvent les “trucs et astuces” du style regarder dans les yeux ou se prendre pour un raton-laveur mouillé ou ne pas croiser les bras. J’ai remarqué que quand je le faisais, à terme, je me souvenais plus du geste à faire que du sentiment à faire passer. Avec les années, le geste initialement indicatif devient une règle (je ne croise plus jamais les bras). Peut-être l’appliqué-je mal… Lire une liste de livre prédéfinie ne me plaît pas par exemple, je cherche à me faire un veritable *personal* MBA.
Je cherche et trouve dans ces livres une inspiration plus haut niveau. Je les oublie dans leur forme et leur contenu (c’est fort hein ?), mais lorsqu’ils sont bons j’applique sans savoir. Je retiens des notions de gestion du temps, de travail en équipe, de positivité, de proaction, de changement, de partage…